Saison 11

Consultante pour Terre des Hommes, printemps 2015

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2015 avr. 11

Tapis afghan

Cultures à l'eau de pluie
On aurait envie de se rouler sur le velours des parcelles soigneusement travaillées qui déroulent à l'infini un tapis aux motifs mystérieux comme un code secret. Le message qu'il porte, c'est celui de la rareté de l'eau. Ici, la majorité des cultures sont lalmi, elles dépendent des pluies de printemps pour arriver à maturité. Il suffit d'une saison plus sèche qu'à l'ordinaire pour plonger tout un district dans la misère.

Alors que nous parlions de justice pour les mineurs avec notre assemblée de fiers notables, leur réponse était sans équivoque : la majorité des conflits où l'on trouve des enfants sont le produit de difficultés économiques. Chez eux, justement, la source se trouve à plusieurs kilomètres du village, les enfants sont chargés d'y conduire les ânes pour approvisionner le foyer. Quand il faut faire la queue pendant des heures avant d'arriver à la pompe, les disputes sont fréquentes, et parfois fatales.

Route vers l'école en Takhar
Sur la route du retour, il a les enfants qui vont à l'école, et ceux qui vont à l'eau... mais ce sont les mêmes. Comme l'école est organisée par demies-journées - on est du matin ou de l'après-midi - cela laisse à tous le temps de contribuer à l'économie familiale. En matière d'égalité, on peut s'inquiéter que les petites filles portent un uniforme austère alors que les garçons gambadent librement. On peut aussi veiller à l'amélioration des conditions sociales pour que leur environnement à tous se rapproche de celui des petits européens.
Enfants au puits

2015 avr. 10

Repos hebdomadaire

Barbecue
Notre hôte l'affirme, il prépare toujours des kababs à l'occasion du départ de ses invités. C'est tellement bon qu'on promet de revenir dès que possible, ne serait-ce que pour se détendre sur l'herbe fraîche du jardin sous les boutons de poiriers ou autre fruitiers. A vous revoir, les bienheureux habitants de Rostaq !
Poirier en boutons à Rostaq

2015 avr. 9

Marché du jour

En vrac...
Guirlandes de mariage
Guirlandes de mariage...

Articles pour bricoleurs...
Visserie
Outillage

Mode locale...
Boutique du tailleur

2015 avr. 8

Rendez-vous afghan

Voyageurs à propulsion mécanique
Donc nous voilà sur la piste défoncée qui mène à Kodok, village de montagne où nous attend une autre assemblée d'anciens. Les conditions atmosphériques promettent des prises de vues parfaites durant l'heure que nous mettrons à parcourir les trente kilomètres du trajet. Nous croisons de nombreux voyageurs, à pied, à cheval ou en moto, dont certains saluent vivement.
Voyageurs à propulsion animale

Alors que la trace se fait de plus en plus escarpée, nous sommes arrêtés par un petit attroupement... relatif : quelques chèvres et leur berger, un véhicule stoppé et des badauds penchés sur le précipice.
Badauds afghans
Hier en fin de journée, un chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule sur une flaque de boue laissée par les pluies des derniers jours. Le procureur est là, pour expertiser la situation. On peut douter qu'il franchisse en varappe les trois cents mètres de dénivelé jusqu'à la carcasse qui gît au fond du ravin...

Point d'eau à Kodak
Arrivés à destination, nous constatons que le village est totalement vide de ses habitants mâles, tous rendus à Rostaq pour les funérailles du défunt. Ce sont eux qui nous saluaient au passage ! Comme il est hors de question d'entreprendre une quelconque conversation avec les femmes laissées à leurs foyers, il ne reste qu'à rentrer en profitant des beautés du paysage... :)
Piste vers Kodak

2015 avr. 7

Visite à Nahristan

Il s'agissait de rencontrer un petit groupe d'anciens rassemblés autour de l'idée de l'intérieur supérieur de l'enfant. Nous étions partis tôt pour avoir le temps d'engager une discussion de fond, une fois arrivés au village de montagne visé ; l'un de nos collègues était parti en avance pour en lancer l'idée auprès des patelins voisins. A l'arrivée nous nous sommes assis en compagnie d'une dizaine de personnages fièrement coiffés de leurs turbans et bien décidés à faire profit des circonstances. Et petit à petit, au cours de la matinée, l'assemblée s'est renforcée de nouveaux arrivants racolés par la rumeur, au point qu'au bout de deux heures on ne pouvait plus s'asseoir le long des murs de la hudjra perchée à flanc de falaise. Une fois nos échanges aboutis, il fallut encore beaucoup de persuasion pour les faire tous rentrer dans le champ de notre objectif ;)

Mais la meilleure rencontre de la journée reste encore cette gamine claquant nonchalamment une bulle de chewing-gum du haut de son âne au retour du puits.
Corvée d'eau

2015 avr. 5

En passant par Taloqan

Art contemporain à l'aéroport de Kaboul
Enfin la météo semble-t-elle autoriser notre vol vers le nord... Réveillés aux aurores glorieuses de lendemains lavés aux pluies de plusieurs jours, nous voilà décollant de l'aéroport de Kaboul dans un Beechkraft qui s'élève gaillardement au-dessus de l'Hindou Kouch. Au passage, nous avons salué les équipes techniques qui tentent de réparer la liaison haute tension entre le Turkménistan et Kaboul... rompue par une tempête de neige dans le Salang depuis plus d'un mois et cause nos déboires électriques.
Hublot sur le Salang

En cours de vol, le pilote nous annonce que l'itinéraire sera modifié : direct sur Taloqan parce que la première escale prévue est bouchée par des pluies inopinées. Nous y laissons donc notre avion dans une atmosphère bucolique, et nos compagnons de vol en attente d'une fenêtre météo mais peu sûrs d'arriver à Faizabad, leur destination...
Aérodrome de Taloqan

Et nous revoilà sur la route qui mène de Taloqan à Rostaq. Fin 2013, c'est à la saison sèche d'automne que nous l'avions admirée. Aujourd'hui, les collines sont tendrement verdies des promesses du printemps humide...
Regain de verdure en Takhar

et les maraîchers dispensent les produits de cette richesse !
Epinards au marché

2015 avr. 2

Orage à Taïmani

Rencontre d'orage
Le mauvais temps qui interdit les vols vers le Takhar se manifeste aussi à Kaboul. Depuis trois jours il fait un froid de canard, et les nouveaux locaux de mon ONG favorite ne sont pas encore acclimatés. Je préfère donc rester chez moi, relativement au chaud quand il y a de l'électricité, quitte à me déplacer dans la journée pour rencontrer des collègues.

Ce que j'ai fait hier donc, juste après le déjeuner. Et c'est le moment qu'a choisi le ciel pour se déverser sur la ville ! J'ai trouvé abri au coin d'un bâtiment en construction, en compagnie d'un monsieur bien aimable qui en a profité pour me raconter toutes ses guerres avec Massoud ;) Pour ce prix-là, il a bien voulu aussi se laisser prendre en photo !

2015 mar. 30

Tchakoo

Opinel vintage
Que fait un opinel sur ce blog afghan ? Il était parmi les équipements de Nimic II et je l'avais conservé en symbole de mon projet maritime et en souvenir de mon père. Il m'accompagne depuis l'été dernier, et avait passé les nombreux contrôles de sécurité que j'affronte chaque jour, soit que je le glisse dans un bagage de soute, soit que je le confie jusqu'à la sortie aux gardiens des services publics, soit - et c'est le cas le plus courant à Kaboul - que les personnels de fouille n'en remarquent pas la présence dans ma poche... Son utilité ne s'est pas démentie : tisonnier pour le poêle à bois, cure-dent après ragoût trop cuit, couvert d'appoint et bien sûr outil coupant, contendant, vissant, etc.

Ce matin, levée de nouveau à quatre heures du mat' pour retenter le vol vers Taloqan, je l'ai imprudemment laissé dans ma poche : la première employée à la fouille de l'aéroport me l'a confisqué, comme il est de son devoir. J'en ai réellement pleuré.

Coucou de ligne intérieure
Alors, quand le pilote est venu annoncer que le vol était annulé... pour la seconde fois - il fait beau ici mais il pleut sur les montagnes et ni notre aéronef ni l'aéroport d'arrivée ne disposent d'équipement de vol sans visibilité - je lui ai presque sauté au cou de joie ;) L'employée n'a fait aucune difficulté pour me rendre le tchakoo, une fois assurée que je n'embarquai pas.

Embauche du matin
Bonne humeur revenue, j'ai pu consacrer le trajet de retour vers le bureau à mon passe-temps favori, la photo d'ambiance à la volée. Ici, un ouvrier attend l'embauche avec briques et ciment, pour continuer la construction des étages élevés d'un commerce déjà en exploitation. Google fashion, toile service ! Tout un programme !

2015 mar. 28

Météo boudeuse

Ciel peu encourageant
On s'est levé à quatre heures du mat' pour préparer un sac, le ciel était encore noir. Une fois dans la voiture vers l'aéroport, on pouvait se demander si le manque de lumière était dû à l'heure encore jeune ou plutôt aux caprices de la météo. Le doute fut levé dès l'arrivée au comptoir d'embarquement : notre petit coucou n'entreprendrait pas le vol Kaboul-Taloqan prévu, et nous étions renvoyés à nos pénates jusqu'à plus amples informations, demain peut-être.

Voyons le bon côté des choses. Je vais profiter de mon samedi de congé, et j'étais même de retour assez tôt pour surprendre les enfants partant à l'école ;)
Départ à l'école

2015 mar. 26

Accueil prometteur

Rameau en fleurs
Quand on s'est noirci les sourcils à empiler des dossiers dans des malles, quand on s'inquiète de ce qui attend au bout du déménagement, quel plaisir de trouver au coin de la pelouse un arbre fruitier en fleurs :) On attendra l'été pour savoir qui a gagné le pari des fruits qu'il portera, mais pour l'instant on respire à fond son parfum !

2015 mar. 25

Contre-nuit

Fantômes emprisonnés
Adossées à la nuit qui s'effiloche, ces clôtures tentent vainement de retenir les âmes des défunts dont elles entourent le carré d'éternité, au pan de ma colline.

2015 mar. 21

Rituels de fête

Ballons de fête
C'est de tradition... Pour fêter Nawroz, le nouvel an qui coïncide avec le printemps, les familles grimpent les collines et les enfants lâchent des ballons. Mon boulanger me demandait hier si je me joindrais aux ébats... et j'ai bien dû décevoir ses encouragements en me soumettant à la voix de la raison - celle qui déconseille de participer à toute manifestation publique, et en particulier quand il s'agit d'un folklore s'écartant de la tradition musulmane. Ceux des militants qui, depuis peu, se réclament de Daesh en Afghanistan n'ont pas manqué ces occasions de déconstruire l'enthousiasme populaire :(

En ce qui me concerne, donc, je suis restée à ma fenêtre où, entre deux coups d'aspirateur sur mes tapis laissés à l'abandon durant les frimas, j'ai pu capter les bons offices du vendeur de baudruches. A ce coin de rue qui vous est maintenant familier, vous remarquerez que la chaussée, le trottoir et les égouts ont été rénovés. Il y a du progrès :)

2015 mar. 20

Preuve de printemps

Preuve de printemps
Dix printemps à Kaboul, quatre-vingt neuf printemps pour Mite, c'est selon... mais c'est toujours la fête quand les chatons font péter leurs bourgeons au bout des rameaux, et quand les premières fleurs annoncent les fruits à venir. C'est ici un cognassier dont j'ai surpris l'éclosion dans la cour de l'école d'un de nos partenaires.

La belle saison encourage les marchands à la sauvette et autre petits métiers. Le maraîcher vient déposer sa cargaison de pommes de terre nouvelles sur le trottoir du détaillant.
Livraison de pommes de terre

Armé de son ardeur juvénile et de l'assurance qu'aucun conducteur ne voudra risquer l'ire de sa famille si quoi que ce soit lui arrive, le gamin engage hardiment sa brouette au plein travers du trafic encombré et mouvant de la voie rapide.
Traversée de la voie rapide

Lèche-vitrine La jeune fille se presse vers la boutique des courses avant la préparation du déjeuner, et espère peut-être y trouver une babiole pour rehausser sa beauté en prévision de la fête. Nowroz moubarak !

2015 mar. 17

An neuf en préparation, météo en rapport !

La colline aux pigeons
C'est le premier jour, depuis mon retour en février, où j'ai vraiment eu envie de sortir mon appareil photo. Alors je commence par vous gratifier d'une petite reprise de la colline sous ma fenêtre, juste pour apprécier la différence avec la même époque l'année dernière. Elle est toujours aussi pelée, toujours entourée de volatiles variés (cerfs-volants, hélicoptères ou autres pigeons), mais progressivement envahie par des constructions de toute sorte : déjà, alors, était apparu le tombeau étincelant à mi-pente ; déjà était en construction l'énorme baraque qui masque le paysage en contrebas, mais je l'avais coupée... Ce qui est nouveau, ce sont les ornements militaires ou gouvernementaux au sommet : le drapeau, déjà illustré, en l'honneur d'un chef de guerre décédé ; la jolie guérite qui abrite dorénavant une escouade de sentinelles censées assurer la sécurité du quartier ; et la tour de télécommunications qui complète la panoplie...

Mais comme le beau temps chasse les pensées moroses, je vous propose aussi en plan rapproché la douceur de cette soirée, celle dont profitent les anciens accroupis à l'entrée du cimetière et les enfants qui tirent leur cerfs-volants, celle que l'on perçoit dans la profondeur du paysage jusqu'aux montagnes du Panjshir que le petit coup de sécheresse laisse voir dans la lumière tamisée à quelques jours du printemps.
En attendant Nowroz

2015 mar. 8

Bravo les femmes !

Elles étaient toutes venues, sages-femmes, assistantes sociales, personnel d'entretien, pour participer à cette petite fête préparée par le responsable RH à l'occasion de la journée internationale de la Femme. Cela faisait une joyeuse assemblée sous les propos encourageants du directeur d'établissement.

Une fois la harangue emballée, il fallut se rendre à l'évidence : tout le personnel ne tiendrait pas autour de la table de réunion pour déguster les kababs. Alors, tout naturellement et pour ménager la pudeur de celles qui n'ont pas l'habitude de partager leurs repas avec des étrangers, les hommes se sont retirés dans une autre salle. C'est ainsi, d'un accord implicite qui satisfait (presque) tout le monde, que le parda (rideau ; pratique de séparation des sexes) s'impose dans les pratiques afghanes. ;)

2015 mar. 4

Hiver tardif

En route pour la récup'
Bien que le calendrier annonce le printemps dans une quinzaine de jours, la neige peut encore perturber les activités quotidiennes. Ainsi ce matin ces deux gamins en expédition de récup' qui essayaient de monter sur le même vélo - l'idée étant que l'un conduit et l'autre se tient debout à l'arrière les pieds sur les papillons - déjà transis de froid avant même de commencer. J'aurais bien voulu faire la photo qui va bien... mais impossible d'empêcher un Afghan de prendre la pose quand il a repéré l'appareil ;) Par solidarité, je leur ai ensuite glissé à chacun un petit billet. J'ai alors entendu derrière moi un appel et le militaire de garde à la guérite d'accès au bâtiment vice-présidentiel est venu agiter sous mon nez son téléphone mobile : "Hé, j'ai besoin de crédit, moi aussi !"

Averse de neige
Cette fontaine, vous la connaissez déjà, vue d'en haut. Aujourd'hui, c'est de la salle de réunion qu'elle s'imposait dans le paysage, avec son rideau de flocons. Un bon nombre des participants à la formation à laquelle j'assistais depuis trois jours la contemplait avec inquiétude : comment allaient-ils, demain, rejoindre leurs domiciles respectifs dans différents endroits du pays si la neige continuait à tomber ?

Heureusement la température s'était réchauffée à l'heure des séparations, et tous ont joyeusement participé au rite de la photo de groupe.

2015 fév. 21

Technologie miraculeuse

Outil de communication nomade
Ce qui est bien, en Afghanistan, c'est qu'il y a toujours une solution à vos problèmes techniques. Depuis mon retour à Kaboul, le plus clair de mon temps s'est consumé à récupérer un outil de travail, pour remplacer l'ordi qui m'a rendu de bons et loyaux services depuis 2011, mais qui s'est subitement mis à fonctionner à vitesse de limace : quarante minutes pour démarrer, ce n'est pas acceptable, et quelles qu'en soient les raisons pratiques, j'ai décidé qu'il était temps de passer à la génération supérieure.

Horreur ! Outre qu'on ne trouve sur le marché kabouli que des matériels configurés à l'anglo-saxonne (difficulté que mon grand âge trouve de plus en plus insurmontable), j'ai dû affronter le passage à la version Eight de l'OS standard, que mes petits copains nomment usuellement "windaube"... Je ne vous raconte pas les arrachages de cheveux... Pour ce prix-là, néanmoins, j'ai récupéré un magnifique écran quasi-géant et néanmoins tactile (heureusement, parce que le clavier qui va avec est déplorable), qui - je l'espère - pourra efficacement être le support de mes moyens de navigation hauturière (cartes marines géo-localisées...) dans une autre vie.

Et tant qu'à changer de niveau, je me suis procuré aujourd'hui une puce 3.75 G (si-si, ça s'appelle comme ça) pour nourrir le petit appareil nomade que je trimbale depuis l'été dernier pour produire de la wifi à partir de n'importe quelle connexion à haut débit, et que mon opérateur télécom gaulois appelle gentiment un web-trotteur. Il m'a d'abord fallu trouver un magicien local pour désimlocker l'objet - ce que les techniciens de l'opérateur natif n'avaient pas su faire - puis me fournir auprès du meilleur opérateur disponible sur place.

Alors, je vous le donner en mille ! Il s'agit d'Etisalat, que connaissent déjà ceux qui ont suivi mes aventures ;) Il m'a donc fallu leur communiquer toutes mes coordonnées afin d'entrer dans les registres officiels de cette institution de haute moralité... J'ai remis mon passeport à l'employé au comptoir, pour qu'il en fasse une photocopie. L'opération l'a retenu pendant une dizaine de minutes à l'autre bout de la pièce, où je le voyais en grande discussion avec tout un groupe de ses collègues. Je commençais à m'inquiéter - avaient-ils déjà repéré mon caractère frondeur ? - quand il revint s'asseoir devant moi pour terminer les formalités.

Au passage, il m'a glissé un mot sur le sujet qui l'avait retenu : la nouvelle circulait de la toute récente découverte du corps d'une haute personnalité talibane, disparue depuis six mois dans les montagnes au Pakistan ; le corps est en parfait état de conservation, le sang y circule encore ! Nothing short of a miracle!, convint-il avec moi... Me voilà rassurée.

Pour conclure, un petit compte-rendu comparatif sur les services rendus par les deux accès à internet dont je dispose maintenant. Non, la 3,75G n'est la meilleure qualité disponible sur le marché (j'ai fait un test de login avec ma messagerie en ligne, soit cinq secondes sur la ligne DSL et quinze secondes sur le réseau de quatrième génération). Mais oui, ce nouveau service peut occasionnellement sauver un urgent besoin de communication quand les circuits terrestres sont inopérants. Il y a pourtant des moments où aucun ne produit l'effet souhaité, ainsi que vient de le prouver l'heure sans connexion que je viens de passer. A bon entendeur, salut !

2015 fév. 15

Au bout de la rue...

Rue calme
...on montait autrefois doucement vers l'immeuble où j'habite, dans une rue calme qu'empruntaient rarement des voitures. Aujourd’hui, la rue est bloquée par des T-walls, parce qu'entre eux a élu domicile le Mouin Awal - le premier vice-président... Plus donc de jeune garçon à dos d'âne pour me tenir compagnie sur le trajet du bureau... Il me faut dorénavant montrer patte blanche à toute une équipe de gardes du corps formés à l'américaine.

De quoi se sentir protégée ?

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