2007 janv. 2

Vacances afghanes

Le marais de Djallalabad

Comment éviter les pince-fesses de Nouvel An ainsi que les terribles froids kaboulis ? En allant chercher la douceur djallalie... Pour ceux auxquels cela aurait échappé, l'Eid Al Adha (ou encore Aïd El Kebir, ou fête du mouton) tombe cette année en même temps que nos festivités de nouvelle année. Ici, le travail s'arrête donc au moins trois jours...

... et Palwasha m'avait depuis longtemps invitée à les passer avec sa famille à Djallalabad. Y arriver ne fut pas une mince affaire : les cent cinquante kilomètres de route qui joignent les deux villes à travers les gorges de la Kaboul étaient bloqués jeudi dernier comme le tunnel de Saint-Cloud un week-end de l'Ascension ! Au point que nous avons dû reporter à vendredi notre périple.

Une fois là-bas, je me suis laissée porter par le rythme des fêtes familiales : tous se doivent de présenter leurs respects au maximum de leurs parents, selon un protocole très codifié : les anciens ne bougent pas de chez eux et préparent un maximum de thé, de petits biscuits et de fruits ; les jeunes courent dans tous les sens pour faire toutes les visites qui leur incombent (au moins deux générations d'anciens, et des dizaines de collatéraux à chaque génération) ; les intermédiaires (comme à l'âge de Palwasha) doivent gérer dans les deux sens, au risque de ne pas être chez eux quand de plus jeunes se présentent. Ca m'a rappelé quelques ambiances castelmoronaises :)

Les roseraies du gouverneur

En échange de ces petits plaisirs, j'ai pu faire honneur eux traditions culinaires françaises en préparant un pot-au-feu dont le souvenir restera, grâce aussi à la qualité des viandes et des légumes locaux. Alors, bonne année à tous !

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