2014 mar. 30

Casse-croûte

Picotin d'avoine
Tout placide au bord de son trottoir entre deux voitures, voici un travailleur kabouli à son casse-croûte. Je l'ai rencontré sur le parcours de la promenade que je me suis octroyée pour meubler le temps mort imposé par la coupure d'électricité maintenant quotidienne aux heures de bureau.

La ville est étrange, tout hérissée qu'elle est des escouades de forces spéciales qui assurent sa sécurité, à laquelle pas grand monde ne croit si j'en juge par la faible circulation à l'heure de pointe. Je n'ai pas pu vous faire une photo appropriée, je serais sinon maintenant bien incapable de vous écrire du fond de mon oubliette à la wilayat, la prison centrale de la capitale Cellule

Du coup, j'ai pris mon temps et fait le tour des boutiques de Chicken Street qui se trouvait sur mon chemin : je cherchais à me procurer un chargeur pour la batterie de mon appareil photo, et il n'y a qu'à chahar-rah-e sedarat qu'on trouve ce genre de matériel... juste à côté, justement, de la wilayat Argh

Bon, j'en ai profité pour acheter à une échoppe de rue un casse-croûte qui a avantageusement remplacé le repas froid auquel les circonstances m'auraient sinon obligée. Et oui, il y a déjà des fraises à Kaboul... pas extrêmement sucrées, je vous l'accorde, mais elles ont du goût !
Casse-croûte pour naufragée électrique

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