Le blog de Gauhar

Pour peu qu'on dispose d'une fenêtre un peu surélevée, le spectacle est réjouissant comme dans toute autre capitale. Ici, les habitants s'adonnent à toute sorte de sports aériens, vols de pigeon, cerf-volant... ou même l'hiver pelletage de neige, quand le toit est en terre battue comme la plupart des maisons traditionnelles.

Ces gamins se retouvent chaque jour pour lancer leurs bolides. Aujourd'hui, vendredi, la séance est encore plus longue pendant que les adultes sont réunis à la mosquée pour les prières du ramadan, que leur jeune âge leur évite encore comme le prouvent les bouteilles d'eau qu'ils ont apportées.

La ligne des toits reflète les contrastes de la ville : maisons basses en pisé adossées à des immeubles modernes encore à terminer, parce que les tranches successives de travaux attendent les financements produits par d'autres affaires... Les arbres ont été replantés au cours des dix dernières années, après que les vénérables mélèzes qui ombragaient autrefois la ville aient disparu dans les poêles au cours des années de pénurie.