Pour l'occidental moyen, Dubai, c'est un émir qui table sur la société
libérale : il fournit à ses rares sujets des services publics bien
charpentés, et par ailleurs anticipe sur la disparition prévisible de sa
portion congrue du champ pétrolifère en développant des services de tourisme
pour jet setters pressés. En effet, son aéroport se trouve à l'interconnection
de la plupart des routes aériennes. Dubai, c'est l'île artificielle en former
de palmier... c'est la piste de ski en plein désert... c'est la boutique 'duty
free' ouverte 24h sur 24, grouillant de monde toute la nuit, car hotesses et
vendeurs sont prêts à délester les nombreux passagers qui doivent passer dans
l'aéroport, comme moi, quelques heures en attente de leur vol vers
l'Est.
Il faisait donc déjà nuit quand mon avion avait atterri à Dubai.