2012 fév. 24

Séquelles de neige, à bientôt !

Séquelles de neige, route de Djallalabad

J'aurais dû être sur cette route dès le matin...

Séquelles de neige, route de Djallalabad

J'aurais dû être sur cette route dès le matin, tôt, pour me rendre à Sarobi. Ce que nous en voyons montre une chaussée sèche, et des congères de déblaiement durcies par les redoux, regels et réenneigements successifs. Le pays vient de subir trois semaines de ce régime intensif, assez pour satisfaire ses besoins d'irrigation estivale. Mais pour les communications du moment, c'est une catastrophe : entre ce point et la vallée de Surobi, par exemple, la route suit les vertigineuses gorges de la rivière Kaboul, une successions de virages à flanc de falaise ne recevant jamais le soleil. Autant dire que pour ce premier jour de retour d'un temps sec, le risque était trop grand de s'y retrouver coincé derrière un camion dérapé en travers de la voie ou, pire, de n'avoir pas vu à temps une traitre plaque de verglas au bord d'un précipice.

C'est donc bien dépitée que j'ai repris l'avion le lendemain vers Paris. Au passage à l'aéroport, j'ai constaté qu'il n'avait jamais cessé son traffic, même pendant les intempéries les plus violentes. La ville a trop besoin de ce cordon ombilical qui la relie au monde. Elle en subit avec résignation les conséquences, comme par exemple l'écharpe noire de pollution qui reste accrochée à ses montagnes.

Séquelles de neige, aéroport de Kaboul

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