2014 fév. 20

La caravanne passe ?

Campement aérien
Tout voyage a ses péripéties. Cette fois-ci, c'est dès le départ qu'une annonce à voix éthérée nous promet une attente indéterminée avant d'embarquer, pour cause d'épais brouillard à l'escale d'Istanbul. Aussitôt, les passagers les plus blasés se mettent en mode campement : les pieds relevés sur le bagage, le museau enfoui dans un communicateur d'urgence, chacun réagit selon ses moyens et son expérience. Après une succession d'annonces contradictoires, c'est finalement avec deux heures de retard que nous décollons, puis atterrissons à Atatürk. Comme dit Shakeeb qui était du même voyage : "Comme ça, au moins, on n'attendra pas à Istanbul !" Mais il avait l'air encore plus inquiet de décoller ensuite à l'aveuglette.

A Kaboul, il fait heureusement presque doux. Le stage parisien m'aura permis d'éviter les froids les plus rigoureux. Et la première coupure d'électricité - une demi-heure seulement - n'a eu lieu qu'après que j'aie eu le temps de chauffer les murs, ouf !

Commentaires

1

Chère Gaït, Si je comprends bien tu es sur un tapis volant en route pour Kaboul en bonne compagnie. L'attente fait partie des rites initiatiques du voyage vers d'autres temps et les cimes de la Sagesse. Affectueusement

Gauhar : Merci Bruno, l'épreuve a été franchie avec succès ;) Me voilà au centre du monde pour deux nouveaux mois :) Je vous embrasse.

Le jeudi 20 février 2014, 17:06 par Bruno

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