2016 juin 29

Aéroport Atatürk

Danseur soufi en céramique
Cette figurine en céramique aurait pu se trouver dans l'une des nombreuses boutiques de la salle de transit de l'aéroport Atatürk d'Istanbul. Mais c'est au grand bazar que je l'ai trouvée, à l'occasion d'une escapade seule en ville pour occuper les quelques heures d'une des nombreuses escales que j'y ai faites. Atatürk est l'aéroport que je connais le mieux après celui de Roissy, un des deux points de passage obligé - avec Dubaï - pour tout voyageur en provenance de l'ouest vers Kaboul et souhaitant rester aux bons soins d'une seule compagnie aérienne. Pour moi c'est Türkish Airlines, dont j'apprécie le professionnalisme, la gentillesse des équipages et les saveurs des plateaux-repas. Atatürk en est le hub. Cette compétence, associée à une position charnière entre l'Europe et l'Asie, en fait un des aéroports les plus fréquentés au monde. J'y ai fait de jolies rencontres, fortuites ou programmées.

Cette situation n'a pas manqué de focaliser l'attention de ceux qui veulent démolir le monde. Puisse l'ivresse soufie des derviches tourneurs leur permettre de garder les pieds sur la terre humaine, celle que nous peuplons tous ensemble dans la recherche de la vérité et de l'harmonie, n'en déplaise aux terroristes. Puissent les chauffeurs de taxi qui suspendent ces figurines au rétroviseur de leur voiture en recevoir et transmettre le message de paix.

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