2015 janv. 23

Misère...

Cas (1): Une gamine de dix-neuf ans fugue avec son amoureux... Le père de la fille enlève à la sortie de leur école deux cousines pré-pubères du garçon, à titre de "réparation". Cas (2): Un père délaisse sa famille, l'épouse divorce. Pour soigner sa frustration, l'homme "initie" ses filles pré-pubères à la sexualité. Cas (3): Un jeune adulte convainc un très jeune adolescent de pratiquer une sodomie sur un enfant, afin d'en tirer un film pédopornographique monnayable. Cas (4): Un homme mûr accumule les condamnations pour délits tels que vols, violences, agressions sexuelles, et en rejette la responsabilité sur son entourage ou un déni de justice...

La moitié de ces cas est issue de mon expérience de juré cette semaine, l'autre de mon expérience de recherche durant la semaine précédente. Saurez-vous retrouver à coup sûr lesquels sont afghans et lesquels français ? Par éliminations successives, peut-être. A première lecture, j'en doute... tellement la nature humaine et ses misères sont constantes d'un bout à l'autre du monde !

Choc et crudité des affaires telles qu'évoquées ici devant le tribunal où ma responsabilité est engagée. Horreur répétitive mais capitonnée de bonne conscience pour celles qui apparaissent là-bas au fil d'activités de protection de l'enfance. La vraie différence, celle que j'aimerais voir émerger de ces analyses dans quelques semaines, serait la capacité qu'aurait l'une ou l'autre société à prévenir, réparer ou empêcher la récidive. A suivre, donc.

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